marie-christine-ou-l-ecriture-sensitive

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Y'A PAS : ON A BESOIN D'AMOUR! Un retour de lecture et me voila les pieds ballants sur un petit nuage!

« tendres cruautés », tendresse sans cruauté d’une vraie romancière Ce fameux hasard qui n'existe pas, nous le savons bien, m'a fait me retrouver, au salon du livre de Lempzours, assise à côté de Marie-Christine Cavenelle. Belle, exubérante, solaire, méditerranéenne, Marie-Christine respire la vie, et la communication est un art qu’elle manie à merveille. Tout sourire, elle répond à la moindre question, elle en anticipe d'autres. Elle n’hésite pas à mettre un de ses livres entre les mains d’un visiteur timide tout en lui suggérant de lire la quatrième de couverture ou l'introduction de son roman. Qui pourrait lui résister ? Qui n’aurait pas la grâce de répondre à une invitation faite avec tant de charme ? C'est ainsi que nous en sommes venues à échanger sur nos travaux respectifs. Je lui empruntai un petit livre dont le titre m'avait attirée : " tendres cruautés ". La contradiction implicite entre ces deux termes et le manque de majuscule au premier mot avait attisé ma curiosité. Marie-Christine saisit alors un de mes livres «Les amours impossibles des femmes qui ont changé le monde ». Nous nous sommes regardées en éclatant de rire après avoir lu chacune la quatrième de couverture de l’autre car, encore une fois, ce fameux hasard se jouait de nous. Nos deux livres sont des recueils de nouvelles. Le mien en contient sept, le sien en contient six ! Nous avons donc décidé de garder chacune le livre de l'autre. Je viens de terminer " tendres cruautés ". Je suis séduite. L'écriture est riche, le langage soigné. Un sens de l'observation aiguisé transforme son auteure en guide éclairé de la nature humaine. Les petits travers, les petites manies... Rien ne lui échappe. Mais tout est approché avec douceur et nappé d'humour. Aucun jugement, aucune critique, juste le reflet d'un miroir qui renvoie des images de vie complexes et compliquées, celles des âmes en quête de la réponse au to be or not to be, celles des fragilités cachées, des peurs noyées dans l'apparence de la réussite sociale... Chacune de ces nouvelles suscite dans le lecteur une réflexion, l’éveil d’un souvenir, un visage connu peut-être ? Qui n'a jamais croisé sur son chemin l'un ou l'autre de ces personnages qui ont en commun une vie tout simplement ordinaire ? Puis-je donner le titre de mon histoire préférée ? Elle s'appelle " À nos morts ! " En ces temps confus où l'on parle, à tort et à travers, d'euthanasie, de suicide assisté en ne considérant que l’extériorité du problème sans réfléchir à tout le processus mental et émotionnel sous-jacent, l'histoire du petit Monsieur George Martin est un monument d'écriture qui interpelle ceux et celles qui voudront lire au-delà des mots. Je ne peux que conseiller à tous ce petit et profond ouvrage " tendres cruautés " écrit par une romancière de talent, Marie-christine Cavenelle. Amanda Castello
Amanda Castello




05/11/2014
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