Romans et nouvelles
Miroir sans tain
Lui, c'est le roman de la sincérité, le premier... Alors bien sûr, il a tous les ingrédients d'un premier : La toile de fond autobiographique, oui Chien et la Névada ont été mes confidents pendant toute une vie de travail! Oui, dans la profusion des personnages mes amis se sont reconnus... Mais à ma décharge, pas un brin de pathos m'a-t-on dit dans ce road Movie où Agathe est entraînée! L'histoire est une fiction qui ne ressemble en rien à mon parcours! On retrouve dans ce roman le printemps 2007, pas anodin pour moi! Le printemps 2007 c'est la mémoire d' une émotion à pattes, vous lirez ses saveurs, ses odeurs, ses fleurettes sur le Causse! Vous lirez son actu (la campagne de Sarko revue et corrigée par une bande de joyeux drilles, les films à l'affiche dont "Volem rien foutre al païs" qui y a la part belle ; la mort de Lucie Aubrac qui questionne et renvoie aux souvenirs)... Et dans toute cette profusion 2 intrigues en puzzle... Une élève d'Agathe qui mystérieusement disparaît et Agathe entraînée dans 4 fêtes où seul le fantôme de sa mère garde le contrôle! Dans ce roman nos sens se réveillent : On y touche, on y frôle, on y voit, on y sent, ça vibre à en rire et pleurer... Je vous donnerai des extraits pour vous donner l'envie de vous perdre un peu dans des plongeons sans fin qui ramènent Agathe au port! N'hésitez pas à me contacter pour commander le livre (il a quitté les librairies après la liquidation de son éditeur, je vends les exemplaires... qui sans moi auraient été broyés!!! Trop triste quand même!
Bonne journée!
Marie
Texte extrait d'Amoureux du Périgord"
Flânerie sur le Causse
La scène est immobile, quotidienne et pérenne pour ceux qui savent l’éternité fugace d’un paysage silencieux tout en ombres et lumières. Une femme est assise sur une plaque de calcaire offerte aux randonneurs comme une bonne aubaine quand la pause s’impose. Elle n’a pas pris le soin d’ôter la branche de genévrier qui la pique et, en levant une fesse, vole une baie noire à l’arbre de vigueur. C’est l’heure de la cure de genièvre qui fouette le sang aux dires des anciens pour affronter l’hiver. Nous sommes en automne. Elle a beaucoup trotté et ses pieds pèsent lourd dans les chaussures de marche imprimées dans le sol maintenant qu’elle se repose. Chien la presse de partir de ses yeux implorants. Chien n’aime pas la pluie qui vient de les surprendre. Elle ouvre le parapluie, le tient de la main droite. Cette femme est gauchère. Elle tient à protéger la lettre qu’elle veut écrire et Chien ne lui facilite pas la tâche, exigeant son petit coin de parapluie assis entre ses cuisses avec son air fidèle. Elle devra se contenter d’un genou pour écritoire. Sur ce genou elle a posé une plaque de la roche stratigraphique arrachée à la terre qui s’effrite comme poussière. Un exercice de style proche de la gymnastique, tout en déséquilibre. L’écriture est un don que l’on sait compulsif. Ce courrier s’écrira ici et maintenant, sur le causse tout ridé du passé, assoiffé par l’été. Le causse est le complice de sa solitude, de ses colères et de ses grandes joies qui la font léviter jusqu’aux cieux de ses chimères. Le causse, confident muet, entend les soliloques de cette femme agressée par les misères du monde, l’inox-modernité et l’inepte conviction de l’homme que la ligne droite est le chemin à tracer. Et de prendre à témoin le vivant paysage… En regardant le cours d’un ruisseau on comprend qu’il est naturel de respecter l’obstacle pour progresser et ce, en sinuant… A-t-on besoin d’avoir fait « les écoles » pour comprendre aujourd’hui que la vitesse et l’argent ont condamné l’espèce ? Et le causse lui renvoie son silence, le vent de la quiétude et de son ignorance des turpitudes humaines qui font d’un prédateur un ogre prêt à se dévorer lui-même s’il n’a plus un enfant à se mettre sous la dent. Elle se sent bien aise de se sentir âgée, hors du temps dans ses longues promenades, responsable mais bien loin de se sentir coupable d’un monde qui la dépasse à la vitesse grand V, où des flux prétendus « invisibles » semblent les seuls mouvements capables de justifier cette course en avant ! L’homme cravaté se prive d’oxygène, songe-t-elle en souriant. Il vit au pied du mur et toujours prêt à foncer la tête la première dedans. Il se prive de l’horizon, propice à la rêverie qui fait perdre du temps. Le temps de réfléchir un peu à cette vérité toute en naïveté comme celle qui la pense : laisser le temps au temps ! Seule l’errance permettra de trouver les chemins de traverse d’une humanité perdue à force de se trouver. Et cette femme rit souvent de l’insignifiance de ses propos qui lui donnent les ailes de sa liberté. Aujourd’hui elle est souriante et remercie « providence internet » de lui avoir permis de retrouver la trace d’un amour de jeunesse. Oui. Sans le moindre scrupule elle encense les réseaux sociaux qu’elle accable régulièrement. Ces réseaux condamnent une jeunesse à une fraternité virtuelle où l’amitié ne rime plus qu’avec abêtissement… 3000 amis sur facebook, pas un seul n’est venu pour mon déménagement… ironisait-elle pas plus tard qu’hier sur un chemin perdu qui sent bon la noisette.
La scène est contemporaine donc, dans cette éternité dont le causse est la muse tordue comme les chênes chenus aux racines empierrées, guirlandes de son calcaire. A l’instant, elle les voit sans les voir toute occupée qu’elle est à trouver le lien épistolaire qui pourrait taire quarante ans de silence, donner ainsi au bonheur des retrouvailles le présent insouciant du réveil souriant des amants de vingt ans alanguis de sommeil. Ils s’étaient perdus de vue persuadés tous les deux qu’un hasard bienveillant les ferait se retrouver. Un rendez-vous raté, une adresse perdue. L’angoisse de la perte met du temps à germer. A vingt ans, on a le nez en l’air et seule la bonne étoile dont on guette tous les signes donne l’idée de distance. Quelques vingt ans plus tard on mesure avec regret le peu de chances qu’il reste d’avoir des nouvelles de l’ami qui vous manque. On le croise dans la rue. Mais non ce n’est pas lui. Il n’aurait pas vieilli, à croire ! Mon dieu s’il était mort ? On ne l’aurait pas su… Et le sourire béat, tenant son parapluie et chien entre les cuisses, elle mâchonne un stylo pour que dure le plaisir d’attendre que les mots lui chantent à l’oreille.
D’abord les futiles matinales, ses préférées.
Ici il pleut ce matin, pas du luxe, les rivières sont à sec, les cailloux flottent et les poissons nous montrent leur ventre. Mais la pluie m’attriste toujours un peu, va savoir pourquoi ? Sans doute ce plaisir vivace d’étendre le linge quand le vent souffle chaud et que la peau brûle au soleil en levant les bras pour atteindre le fil… drap qui résiste et tombe plusieurs fois dans les lichens qu’on froisse… réduits en poudre, ils ont une odeur subtile que je trouve suave. Adieu été donc et l’air automnal chatouille ma déprime saisonnière sans que je comprenne où se trouve la faille fragile et sinueuse comme celle du calcaire.
Ensuite les nouvelles de la vie, en quelques lignes pour gommer 40 ans de silence.
Je vis avec Jean dans la forêt… Mon fils, Pierre, vit à Paris et découvre la vie trépidante… Ma fille, Anne, vit à Bordeaux dans les bras d’un sud-américain qui conjugue douceur et violence bouillonnante… Merveilleux ce jeune homme, chilien par sa mère que Pinochet a contrainte à l’exil… Vois-tu, être mère a toujours été pour moi un doux mélange d’observation et de confiance avec un zeste de candeur. J’ai aimé ce rôle et j’ai vécu avec le père de mes enfants une passion qui a laissé ses traces dans notre vie de… bouh… tant d’années de tendresse, de galères, de plaisirs, de coups de vent… Il est sédentaire et moi je suis toujours celle que tu as connue, posée ici sur la terre, la tête pleine de chimères. Ici, c’est la forêt maigre, le causse en Dordogne. J’y remercie Dieu chaque jour pour la beauté et la sérénité du lieu, en frottant d’ail une tartine rougie par la tomate. L’Espagne n’est pas si loin et j’aime bien trahir les recettes du coin où le canard gras s’impose en mets de choix épaississant mes hanches. J’y vis depuis 35 ans. Pour le village, tu t’en doutes, je reste l’étrangère… On est né quelque part. Le poids des origines… à la vie à la mort ! Mais à toi je le dis, je suis devenue la fille adoptive du causse. Il ne faut pas le répéter surtout ! Tu te souviens comme nous aimions nous rêver clandestins. L’été ma vieille ferme se remplit comme un œuf… C’est bien… Elle se dégrade ce qui souvent m’accable sans me donner ni le pouvoir ni le désir de lever le petit doigt pour tenter quelque chose. Mes parents sont morts (il y a très longtemps) pauvres comme Job, usés par le travail et avec les trois sous qu’ils m’avaient laissés, j’ai fait creuser une piscine (il fait très chaud l’été et j’aime me baigner). J’y retrouve le ventre dont je me suis toujours sentie privée. Et toi ? Raconte un peu, l’ami.
Elle place son courrier dans la poche de sa veste. Elle ne relira rien. Elle sait les mots du cœur. Elle les sent aussi fort qu’elle sent son cœur enfler. Cette fébrilité sera marquée par le papier froissé. Il lui tarde de rentrer pour trouver l’enveloppe, coller vite le timbre et rêver du voyage du message posté. Le nuage est passé et le soleil revient. Seul Chien se réjouit des odeurs nouvelles révélées par une pluie si fine qu’il n’y paraît plus rien. Elle ferme le parapluie et voit dans la clairière qu’elle trouve maintenant si propice à l’amour, comme un bout d’arc en ciel accroché à la cabane en pierre sèche qu’elle aime regarder. Elle trouve cette clairière cosmique quand elle la voit du chemin, si tant est que le cosmos puisse rayonner ainsi que la clairière le fait. Elle la regarde de loin et rêve tout sourire d’un parc de sculptures qui pourrait la réjouir et ce dès l’an prochain dans cette clairière-ci. Elle a de bons amis tous épris de Land Art et qui voient d’un œil ouvert le causse complice et bienveillant de se savoir paré de quelques traces humaines, miroir de l’artiste. Elle rêve d’un « chemin de mots » qui tracerait le parcours, des mots dans les ornières, sur les pierres, sous les pas… Promeneur....... Promène-toi ! Le Causse te regarde, il aime voir en toi, l'image qu'il en a, l'image d'un artiste ! Il a des yeux partout : Les ronds et les fébriles du chevreuil subadulte qui déboule et provoque à chaque fois les démarrages de Chien bravache, téméraire. Il s’en revient toujours bredouille flairant par-ci par-là, avec l’air de rien comme qui oublie la chèvre qui court bien trop vite ; les yeux brillants de la nuit du blaireau débonnaire ; ceux du « cul blanc » qui parfois rongés par la myxomatose ont l'air de douter de ce que l'homme peut faire... l'œil vif du renard qui n'a que faire de toi mais vigilant qu’il est s’enfuit dès qu’il te voit. Promeneur... le causse offre à ton œil de peintre les couleurs de ses fleurs si discrètes qu'elles pourraient t'échapper, tout prudent que tu es à repérer l'ornière qui se creuse dans les chemins où tu poses les pieds. Le rose des silènes, les fleurs de Marie... Une pensée émue pour la chèvre libérée de ce monsieur Seguin quand on voit l’hélianthème, l'origan qui fleurit... et le bleu de la sauge ! Le causse est un soiffard qui engloutit l'eau du ciel tavernier, quand elle veut bien tomber. Les failles du calcaire relient directement le ciel au ventre de la terre par des chemins détournés ! Le causse n'en a que faire, c'est son côté cigale... Lui seul connaît l'âge du chêne maigre, vieillard chenu, tordu et vivant sur sa terre. Depuis combien de temps ? Seul le causse le sait ce qui ne l’impressionne pas. On fait feu de tout bois. Promeneur... Promène-toi ! Tu peux te reposer dans les cabanes en pierres sèches... ces bories témoignent d'une présence sédentaire d’antan sur cette terre en jachère, bien trop improductive...Souvenir du berger qui rêvait d’un ailleurs fondu qu’il était dans le paysage et lui donnait l’empreinte de la présence humaine.
La femme rentre chez elle. Elle aperçoit déjà l’escalier de façade en pierre qui permettrait encore de grimper au grenier, le charme de sa fermette. Elle s’arrête encore pour observer cette fois une mouche séchée empalée sur une épine noire d’un prunellier qui a perdu ses feuilles. C’est le garde-manger de la pie-grièche, l’écorcheuse. Qui s’y frotte, s’y pique… Et elle pense, ravie que le système D reste le meilleur système. Ce soir elle allumera le feu dans le cantou. Elle fera danser les flammes avec le buffadou. Le feu crépitera. On grillera quelques châtaignes avec l’ami de passage. On boira le bourru. Chien les regardera, guettant une caresse.
TU PEUX TOUJOURS SOURIRE
TU PEUX TOUJOURS SOURIRE
LUI. Il avance sur le trottoir. Ses pieds indiquent 10 heures 10 et il se dandine comme Charlot, sans jouer de la canne car il n'en a pas. Il ne redoute rien. Son sourire satisfait augure d'une soirée comme il les aime, flatté et gâté par une belle étudiante qui ne rechignera pas à caresser la bête. Il ne regarde pas le ciel qui le mérite pourtant. Un ciel bleu lumineux. Pas l'ombre d'un nuage. Le printemps canadien fracassant, déversant bruyamment des blocs de glace dans le fleuve. De sa ceinture s'échappe un ventre proéminent, véritable misère pour les boutonnières qui baillent. Une façon singulière de mesurer le vif de l’air printanier. Quand il ne sourit plus il sifflote le bougre, rêvassant aux galipettes promises. Ses cheveux sont gras, tirés en arrière et serrés par un élastique en vague catogan. Cette maigre queue de vache creuse son sillon au rythme du dandinement, graissant le col de chemise élimé et chatouillant un rien les épaules tombantes engoncées dans un veston étroit de celui que l’on porte lorsqu’on rêve de jeunesse et que l’on ne se voit pas. Les taches sur la chemise confirment s'il en est besoin sa faim de gourmandises. Un rustre cultivé qui se croit l'élu de l'université et aime le mois de mai riche en aventures quand les roses fleurissent et que les examens approchent. Les plus mignonnes de ses étudiantes ne sont pas toujours les plus brillantes et même quand elles le sont il n'hésite jamais à baisser les moyennes pour séduire à coup sûr les petites en mal de diplômes. Il se les goinfre toutes comme des choux à la crème. Rapide et transpirant, libidineux à souhait. Elles n'oublient jamais la peau grasse et suintante qui glisse sous les doigts quand elles ferment les yeux mais elles respirent et remercient le dieu-des-éjaculateurs-précoces qui écourte le douloureux moment quand sous la douche enfin elles sont convaincues que la moyenne remontera. Elles gratifient même d'un sourire complaisant le ragoûtant bonhomme repu qui continue de se rincer l’œil. Elles se consolent en pensant qu’un jour une étudiante rebelle trouvera le moyen de clouer le bec du porc aux yeux brillants. Ce jour est arrivé mais Tontuyau, puisque tel est son nom, l’ignore et marche d’un bon pas au vu de sa bedaine vers sa nouvelle proie qu’il a la faiblesse de penser sa nouvelle conquête enflammée de désir comme elle se doit de l’être !...
Sans oublier que le cadeau préféré des français reste "le livre"... Je vous invite à me commander par message privé "Tendres cruautés" dont ce texte est un extrait! Bonne journée
UN EXTRAIT de "A nos morts" TENDRES CRUAUTES.
... Les cadavres grimés aux couleurs des vivants ont un sursaut d'amour. Je n'en démordrai pas. Ceux qui les regardent une dernière fois s'étonnent de la sérénité qui sied à la raideur cadavérique. Trop de froideur nuit au froid. Il faut bien quand l'ange passe que le gag enfin dédramatise l'affaire de la mort qui n'est rien. Il faut rendre à César ce qui lui appartient. Le jour de l'enterrement le mort est le chef d'orchestre et il convient de se méfier des cérémonies quand il ne s'y passe rien de risible. Le mort en est absent, ce qui n'est pas bon signe. Nous avons tous en tête des maestro du dernier exercice de style.
La palme revient à ce monsieur Martin, Georges de son prénom, qui vécut sagement, mais par une série de contre-temps n'avait pas eu d'enfant. Il avait une nièce qu'il aimait d'autant plus. Elle le lui rendait bien et chaque année, très ponctuellement, elle lui rendait visite pour son anniversaire. Il avait de l'argent et vivait assez mal que l'état rafle une large part de son héritage à cette belle enfant au moment de transmettre. Il avait donc pendant quelques années vidé progressivement ses comptes et rempli plusieurs lessiveuses en prétendant que le jeu le perdrait et, toujours en riant, précisait au guichetier de la banque qui ne l'écoutait jamais qu'il mourrait comme Job, pauvre et bien vivant...
Si le désir de poursuivre vous prend, rien de plus simple... Contactez-moi! Le recueil "tendres cruautés ne coûte que 15 euro, joli recueil cousu, illustré par les aquarelles d'un pur talent Jean-Claude Allard! Un chouette cadeau dédicacé! Pas cher, drôle et caustique!
Marie
TENDRES CRUAUTES
Oui, les premiers retours de lectures m'encouragent à continuer d'écrire! Vaine parole que je ne sais pas interrompre... Et pourtant l'écriteur se sent seul devant la nouvelle trame et se demande au matin pourquoi écrire encore quand on sait le silence salvateur! Alors il traînasse sur le blog et trouve les illustrations de ce petit bouquin bien belles! Je les dois à mon ami Jean-Claude Allard et j'aime ses aquarelles. On me dit de ces 6 nouvelles qu'elles surprennent ... On me dit "c'est spécial, quand même!" et je suis bien d'accord! Quand j'ai relu ce matin la première page du suivant qui suivra, j'ai pensé la même chose, sans rien pouvoir y faire! C'est comme ça! Une fois de plus un curieux bonhomme est venu me tirer par les pieds pour raconter son histoire. Elle sera singulière, je le sens, je le sais et j'y laisserai sans doute encore quelques plumes! Mais dans la bulle romanesque qui irrésistiblement vient me chercher, je me laisse faire et je plonge dans cette nouvelle histoire sans la pudeur qui seule me ferait taire! Je plaide non coupable et pleinement responsable d'un tout nouvel écart où je vais disparaître et pour combien de temps pris sur la réalité? J'y vais, j'y retourne... Et lisez mes nouvelles pour me donner du corps et du coeur à l'ouvrage, pour me souhaiter bon vent!